Il faut rendre à César ce qui lui appartient, même si le « Tu quoque fili mi « , il ne l’a peut-être pas dit….
Idem pour le Général Cambronne, qui n’aurait pas prononcé son fameux mot mais laissé, poltron, Victor Hugo,polisson, le lui prêter. Ben m… alors. Cette fois, c’est moi qui vous le dis.
Envolées nos certitudes, dont celle de briller en société.
S’attaquant à une soixantaine de citations déformées ou erronément attribuées, Paul Desalmand et Yves Stalloni nous en restituent le contexte historique, si ce n’est linguistique.
« Paris vaut bien une messe » penserez-vous. C’est vrai Mais gardez-vous d’en imputer impunément la sentence à Henri IV. On n’est jamais trop prudent…
Apolline Elter
Petit inventaire des citations malmenées, Paul Desalmand et Yves Stalloni, Albin Michel, novembre 2009, 10 €
Commentaires récents