Notre High Tea de ce dimanche pascal se ravira de quelques Perles de la Littérature:
» L’introduction accidentelle d’une impureté dans un coquillage est à l’origine de la formation des perles. Dans la nacre d’une oeuvre littéraire, un grain d’étourderie, une goutte d’inadvertance donneront également naissance à une perle. »
Sont-elles savoureuses ces incongruités langagières (pléonasmes, catachrèses..) que l’on découvre sous la plume des plus grands écrivains. Etoffant l’ouvrage de feu Pierre Ferran de quelques récoltes personnelles, David Jacob opère un parcours de la Littérature sous un angle légèrement décoiffant..
A Victor Hugo qui « applaudit des deux mains » ert admire « commes les Belges parlent flamand en français et Jules Goncourt qui espère serrer la main de vive voix s’ajoutent Stendhal et sa fameuse « lettre anonyme signée Gordon », une princesse, précédée de sa suite, des gardes du corps qui n’ont ni armes à feu, ni l’idée de s’en sevir…
Et un sublime Cid (Pierre Corneille) :
« Son flanc était ouvert; et, pour mieux m »émouvoir,
Son sang dans la poussière écrivait mon devoir. »
AE
Perles de la Littérature, Pierre Ferran, Dominique Jacob, recueil, 132 pp, 5,99 €
je l’ai eu en main chez Tropismes, je me souviens en particulier de d’Artagnan, dans les Trois Mousquetaires, qui voit un paysan travailler dans son champ de pommes de terre 😉
Je note!