« Il n’y a jamais de fin à Paris et le souvenir qu’en gardent tous ceux qui y ont vécu diffère d’une personne à l’autre. Nous y sommes toujours revenus, et peu importait qui nous étions, chaque fois, ou comment il avait changé, ou avec quelles difficultés – ou quelles commodités- nous pouvions nous y rendre. Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez. Mais tel était Paris de notre jeunesse, au temps où nous étions très pauvres et très heureux. »
Prix Nobel de Littérature en 1954, Ernest Hemingway(1899-1961) séjourna à Paris au début des années 20, des années folles. Il y vivait avec Hadley Richardson, sa première épouse, rencontrant, au gré de cafés (littéraires), de la célèbre Closerie des Lilas, des salons de Gertrud Stein et folles nuits parisiennes, ses compatriotes de la « Génération perdue », Francis Scott Fitzgerald, John Dos Passos.. Il garde de ces années de bohême et relative pauvreté, un souvenir enchanté, la sensation d’une fête répétée.
Pour ma part, je vous invite à découvrir le dossier que L’Eventail de septembre consacre au Paris des années folles
Apolline Elter
Paris est une fête, Ernest Hemingway, recueil traduit de l’américain par Marc Saporta, Ed. Gallimard 1964 (pour la traduction française) , Folio 1973, nombreuses rééditions.
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