Piochons dans notre pochothèque en cette semaine délicieusement estivale :
Au terme d’une journée passablement contrariante, Kim Lange, animatrice-vedette d’un talk show, reçoit de plein fouet et surtout en pleine tête, le lavabo d’une station spatiale russe, pas totalement désagrégée.
Elle meurt, contrariée.
» Il n’existe qu’une seule réaction normale quand on se réveille subitement dans un corps de fourmi: on ne le croit pas »
Las, notre héroïne est bien réincarnée de la sorte, expiation inéluctable des manquements; petites trahisons d’une vie pas tout à fait respectable.
Alors s’i elle veut retrouver Lilly sa petite fille, Alex, son mari, l’arracher aux bras compassionnels de Nina – sa meilleure amie – elle doit se racheter une bonne conduite et surtout un bon karma
Grimpant avec conviction et un Casanova peu repenti de ses frasques, les échelons de la repentance, au prix de morts successives et de réincarnations en cochon d’Inde, chienne , …. Kim échoit dans le corps – pulent de Maria,, étouffée après l’ingestion d’une pizza.
Cette nouvelle configuration lui permettra-t-elle de retrouver les siens?
C’est tout le bien qu’on lui souhaite; celui du lecteur sera de découvrir ce roman désopilant et les « Mémoires » d’un Casanova, gaillard à souhait
Je vous le recommande, bien assurément
Apolline Elter
Maudit karma, David Safier, roman traduit de l’allemand par Catherine Barret, Ed. Presse de la Cité, 2008 – Pocket, avril 2010, 348 pp