Dans le cadre de la semaine consacrée au centenaire de la naissance de la célèbre écrivain, nous reproduisons la chronique d’un ouvrage très intéressant, parue en notre blog, le 5 mars 2013
Réalisés à l’arrachée d’une première rencontre difficile et la patience d’un apprivoisement respectueux, les entretiens que la célèbre écrivain accordait, entre 1987 et 1989, à la jeune journaliste de La Stampa, Leopoldina Pallotta della Torre raviront les Durassiens.
» Ce n’est qu’avec un deuxième livre que l’on commence à voir clair dans la direction de son écriture, à travers le lent détachement par rapport à la fascination que l’idée de littérature exerce sur nous »
Retranscrites selon la (chrono)logique de sa vie et de son oeuvre, les réponses de l’écrivain sont directes, frappées, semble-t-il de recul et vérité
De la tâche dévolue à la littérature, Marguerite Duras dira qu’elle est « De représenter l’interdit. De dire ce que l’on ne dit pas normalement. La littérature doit être scandaleuse: toutes les activités de l’esprit, aujourd’hui doivent avoir affaire au risque, à l’aventure. «
AE
Marguerite Duras. La passion suspendue, Entretiens avec Leopoldina Pallotta della Torre, Traduit de l’italien et annoté par René de Cecatty, Ed du Seuil, 194 pp, 17 €
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