Ce constat, c’est Malone, trois ans et demi, qui le profère.
Il affirme, persiste et signe, que Mamanda (Maman Amanda) n’est pas sa vraie maman; idem pour son père.
Gouti, son doudou confident, l’entretient dans cette certitude.
Mais qui va croire les paroles, l’affabulation d’un bonhommet, tout juste admis en classe maternelle ?
Seul, Vasile Dragonman, le psychologue scolaire le prend au sérieux, qui contacte la police et se voit dans le même temps, calciné, aux côtés de sa mobylette….
D’anodine, l’histoire prend un tour carrément dramatique; le thriller s’enclenche, l’engrenage machiavélique des événements, qui ne lâchent plus le lecteur(l’auditeur), le prennent aux rêts d’une histoire machiavélique, à la pure sauce Bussi.
« L’amour d’un enfant rendait les femmes sublimes mais vulnérables et prévisibles aussi. »
L’intrigue est bien imaginée, soigneusement ficelée, mais elle pêche quelque peu en longueur et rebondissements qui n’en finissent pas
Sans doute ai-je tort… de le penser.
Maman a tort, Michel Bussi, thriller, Presses de la Cité, mai 2015, Audiolib, juin 2015, lecture intégrale (et impeccable) du texte par Caroline Klaus, 2 CD MP3- durée 12h 49
Commentaires récents