Louise de Vilmorin (1902-1969) femme de lettres, dont nous découvrons, confinée et confondue de liesse, l’oeuvre, naît le 4 avril 1902, dans la propriété familiale de Verrières-le-Buisson ( Hauts-de-Seine)
Penchons-nous, en ce jour anniversaire, sur le (très) court roman qui lui apporte succès, notoriété
Il s’agit de Madame de, publié en 1951, auprès des éditions Gallimard.
Avec son art inné de créer des drames autour de problèmes qui n’en sont pas vraiment, la romancière nous décrit, d’une logique implacable, imparable, le dantesque, l’insoluble imbroglio que peut générer un mensonge plutôt anodin, au départ.
Celui que profère Madame de à l’intention de Monsieur de, son époux bien aimé..
Mondaine, élégante et dépensière, Madame de n’avoue à son mari que la moitié de ses achats
Et plus précisément, elle divise par deux, le montant déclaré de ces derniers
Les factures s’accumulent dont elle doit s’acquitter.
Qu’à cela ne tienne, Madame de vend une magnifique paire de boucles d’oreilles, reçues de son époux, à un bijoutier de confiance et de grande discrétion ….
Et Monsieur de, de les racheter à trois reprises au respectable bijoutier , victime, à l’instar de sa menteuse d’épouse, d’un enchaînement de circonstances, de coïncidences parfaitement hallucinantes….
Incroyâââaâble, ma chère…
Nous infuserons demain, à l’heure de notre High Tea dominical , le portrait de Madame de, témoin de la plume élégante de Louise de Vilmorin
D’ici là, portez-vous bien
Apolline Elter
Madame de, Louise de Vilmorin, roman, Ed. Gallimard, 1951, 132 pp