Lieu du spectacle : une tour vagabonde, une tour en bois inspirée des théâtres élisabéthains.
Sitôt les spectateurs répartis dans les gradins, l’on assiste à une représentation épurée, tragique et follement imaginative de Macbeth (prononcer Macbess).
La scène est réduite à des proportions et une absence de perspective toutes médiévales, les costumes confectionnés de patchwork aux allures de vêtements de cirque, le texte passe de la réalité au cauchemar, soutenu par un jeu d’éclairage, de marionnettes et de personnages masqués des plus fascinants.
Si l’on comprend que tout le monde ne fasse pas sa tasse de thé d’un Macbeth ou d’un Shakespeare, on ne peut que se féliciter d’avoir ingurgité le texte – mortellement tragique – dans un tel enchantement visuel.
Apolline Elter
Macbeth, par la Compagnie Arsenic (Théâtre de Namur), à Huy, du mercredi 12 au vendredi 28 décembre, à 20 h 30
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