Elle est pourtant avérée, l’hsitoire, enfin portée sur les écrans belges, de Ferdinand Cheval (1836-1924) , employé des postes drômoises , qui après avoir buté sur une pierre d’achoppement, se mit à récolter , tournée après tournée, quelque trente ans durant, les pavés qui jonchaient son chemin.
Pour quoi faire?
Pour ériger le palais de ses rêves, le « Palais idéal », dédié à sa fillette Alice, princesse de son coeur.
Doté d’un tempérament mutique – à tendance autistique- le facteur perd sa première épouse. Il trouve en Philomène, jeune et fraîche veuve (incarnée par Laetitia Casta) l’épouse aimante et tolérante qui sied à son dessein.
Celle qui accepte sa folie, les sacrifices induits.
Inspiré par la lecture du « Magazine pittoresque » que Cheval distribuait lors de ses tournées, » kitsch » à souhait, le ‘Palais idéal » est désormais monument classé.
Ainsi l’a décrété André Mlalraux
Il est situé à Hauterives ( Drôme provençale non loin de Valence) et va voir décupler son nombre de visites annuelles ..
Dans un journal grossièrement rédigé, Ferdinand Cheval a consigné le récit de sa construction
Porté par la superbe interprétation de Jacques Gamblin – rustique à souhait – le film montre la puissance d’une idée fixe, la tragédie d’une vie, marqué par trop de deuils alentour.
L’action est sans doute un peu lente, le film un rien trop long; il est signé Nils Tavernier et soutenu de plans superbes
Sa sortie en DVD est annoncée pour cette semaine. Vous pouvez également lire le récit, écrit de la plume du réalisateur :
Le facteur Cheval – Jusqu’au bout du rêve, Nils Tavernier, récit, Ed Flammarion, novembre 2018, 352 pp