La plus belle aventure de ma vie a commencé mardi 17 mars 2020, une demi-heure avant que le confinement de la France entre en vigueur.
Ains’Inciipt le roman de Didier van Cauwelaert, directement inspiré par le bouleversement covidien de cet an deux mille.. vain.
Et c’est ainsi que le SDF Lucas se voit enrôler par son amour d’antan, la SPF Audrey – entendez « sans planète fixe » – pour une mission majeure: celle d’enrayer la pandémie qui décime la planète.
Il regagne alors le château de son enfance – celui dont ses parents étaient gardiens – aux fins de ressusciter la thérapie sonore mise au point par son parrain, le châtelain Charles de Buire.
« Le peuplier crépite dans la cheminée. À la lueur des bougies et des lampes à huile, elle me décrit, tout en me resservant de haricots verts bolognaise, le principe d’un générateur produisant des fréquences sonores qui agissent sur les molécules d’eau de notre organisme. Pour tuer un virus, par exemple, il suffit de créer, par résonance cellulaire, des conditions électromagnétiques empêchant son développement. «
Sous des dehors aimables, légers et facétieux , ce conte philosophique, se veut aussi le messager avant-coureur d’une proche apocalypse
Le corona serait alors « la répétition générale » d’un drame bien plus fatal
2020 ne serait, partant, pas si …vain
A Elter
L’inconnue du 17 mars, Didier van Cauwelaert, roman, Ed. Albin Michel, septembre 2020, 176 pp