Voici du pain bénit
Pour votre site favori
Et sa rubrique épistolaire du mardi
A Henri-Charles Dahlem, je dis merci
Dont le post sur LinkedIN a aiguisé mon envie
Et la vôtre .. aussi!
C’est un jeu, un défi, une « aventure épistolaire » et ô combien postale, qui pousse et booste Irma Peletan à envoyer des lettres, 135 jours durant, à un destinataire imaginaire, censé résider sur une île déserte, perdue au fond de l’Océan Pacifique.
Un cher ami, bien inconnu au régiment de l’ïle de la passion as Clipperton.
Une île qui ne compte pas de réginent.
« Une bouteille à la mer à l’envers » envoyée dans un esprit conjoint de solitude et de sollicitude
Par chance, l’île relève de la souveraineté française, possède un code postal – 98799 – et bénéficie partant d’un affranchissement de lettres au tarif national malgré les 12.800 kms qui séparent l’île, de Condrieu où réside l’épistolière.
Tant qu’à s’imposer un carcan, cette dernière a décidé de ne jamais relire ni retoucher ses missives, au-delà du jour de leur rédaction
Une façon de sonder ses facultés de cohérence., de tenue de ligne, si j’ose dire.
De même, elle arrêtera le jeu quand sera épuisée la mine carbone de son crayon « Ecrit sur tout »
Les feuillets Wenzhou sont légers – le grammage des envois ne peut excéder 20 g – de longueurs variées et variant au gré des humeurs et des informations personnelles, géographiques, météorologiques, philosophiques et historiques dont la scriptrice habille ses propos
Chemin faisant, lettres postant, la rédactrice sent augmenter son capital d’assurance personnelle, celui d’une complicité aussi amicale que bénéfique envers son de plus en plus cher ami.
Il fallait y penser
Une mine de carbone et de pistes pour vos missives estivales….
A Elter
Lettres à Clipperton – Une aventure épistolaire, Irma Pelatan, recueil, Ed. La Contre-Allée, avrl 2022, 224 pp
Ravi d’avoir pu aiguiser votre curiosité et merci pour ce joli billet sur cette belle aventure littéraire. 🙂
Merci pour ce … merci! Et vive nos tuyaux littéraires!