» Si elle regarde en elle, c’est le grand n’importe quoi, le désordre complet, une chambre magmatique. »
Star, riche, fiancée au multi-titré Alfonso de Talavera de Santa Cristina de Arjona, Grand d’Espagne, Cécile Renan a tout pour être heureuse, selon l’expression consacrée.
Vous devinez d’emblée la faille: elle ne l’est pas.
Pourquoi?
Quelques pertes de mémoire viennent perturber le quotidien de son existence parisienne, quelque malaise aussi…. Dépêché par le Samu, un médecin iranien débarque chez elle, mais quand Cécile se réveille, le lendemain, elle n’est plus sûre de la réalité des faits…
Qu’à cela ne tienne, elle décide de le retrouver et va quérir l’aide de Kamal, philanthrope épicier iranien. Las pas de trace du médecin
Qu’à cela ne tienne, Kamal s’en va trouver Arash et le charge d’ingurgiter séance tenante La médecine pour les nuls.
Loufoque, passablement incongru, cet aimable conte urbain – un peu trop long, un peu trop bavard à mon sens – confronte les mentalités parisienne et iranienne, en ce compris que les Persans ont peut-être un accès original au bonheur…
C’est tout celui qu’on souhaite au lecteur
Les simples prétextes du bonheur, Nahal Tajadod, roman, Ed. JC Lattès, août 2016, 400 pp
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