Repérée par Ron, un producteur de comédies musicales, Klara se voit offrir le rôle-vedette de son spectacle, Les oiseaux noirs de Massada.
Emmenée à Tel-Aviv pour les besoins de la production et d’une idylle naissante, la jeune fille découvre que son nouvel amant a une famille qu’il n’entend pas quitter, en cette période bousculée d’hostilités israélo-palestiniennes.
« Je baisse les bras, j’abandonne, je rentre. C’était troublant, cette phrase qui résonnait par-delà les décennies et ravivait, depuis quelques jours, les souvenirs de Mouna. Klara utilisait les mêmes mots et presque la même intonation. »
Le désespoir de Klara ramène alors Mouna, sa grand-mère, avec laquelle elle vit, des années en arrière: elle s’appelait alors Edna Steiner, avait aimé Isaac Rosenwicz, un résistant, arraché à la vie à la fin de la guerre.
Un passé cadenassé dans les strates de souvenirs dont il faut peut-être s’affranchir…
AE.
Les Oiseaux noirs de Massada, Olivia Elkaim, roman, Grasset, janvier 2011, 270 pp, 17 €
Le roman fait partie de la sélection du Prix du 2e roman, qui sera attribué, à Marche-en-Famenne, le dimanche 13 mai prochain
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