Conçu comme un ‘instantané » des fortunes famililaes majeures et investies du Royaume, l’essai du journaliste Ludwig Verduyn, vise à « obtenir un panorama des centres de gravité financiers de ce pays et d’en tirer toutes les conclusions possibles. »
200 familles sont ainsi passées au crible de leur activité persistante, qui représentent quelque 2000 à 3000 ménages et un vingtième du capital total des ménages belges.
Une première publication – en 2000 – permet outre de cerner l’évolution du capital – un tiers de nouvelles entrées – et d’affiner une méthode de présentation dont l’auteur nous définit d’entrée de pages les principes .
S’ensuivent deux cents fiches d’identité qui au-delà de patronymes connus, Janssen, Frère, Solvay, Lippens, Boël, Spoelberch, Colruyt, d’Ieteren, Saverys, Collinet, De Clerck, De Nolf, Delhaize, Beckers, Thomas, Piron, Leysen, Lhoist, Van Hool, Mestdagh, Soubry, Vastapane , Willy Naessens et entreprenante compagnie permettent de découvrir les noms cachés sous les enseignes Argenta, Eter, Duvel, Primus, Massive, Ava, As Adventure, Krëfel, Kinépolis, Interparking, Radio Contact et …le restaurant du Cygne.
L’épopée financière de chaque famille est tracée de façon claire et vivante, partant, intéressante.
AE
Les 200 familles les plus riches de Belgique, Ludwig Verduyn, traduit du néerlandais par Michaël Rousseau, Ed. Jourdan, avril 2013, 432 pp, 20,9 €
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