De cette poésie qu’elle définit comme sa « langue maternelle« , Colette Nys-Mazure nous convie à un festin de textes issus de son anthologie personnelle: « Je me nourris de poèmes familiers ou étrangers et je leur rends grâce.«
Et l’écrivain, poète, essayiste, romancière, nouvelliste… d’introduire chacun des convives, avec cette grâce des mots simples, justes et vrais qui sont sa signature et de tisser la nappe d’une tablée chaleureuse qui conjugue la Chanson de.. toile au présent poétique le plus actuel.
Hommage à des écrivains, poètes de toutes époques mais aussi de toutes nations – française, belge, marocaine, haïtienne, chinoise, anglaise, égyptienne, turque, … , la « saison » que nous offre Colette Nys-Mazure honore aussi la mémoire d’artistes récemment disparus: Andrée Chedid, Serge Wellens et Pierre Etienne.
Ces pages de poésie se voudraient viatiques pour les sédentaires comme pour les nomades qui peuvent toujours emporter un recueil en poche ou dans la mémoire. Elles proposent une flambée ordinaire. Puisse cette série susciter chez les plus jeunes comme chez les aînés l’envie de mordre à même la chair du poème. »
Que vous souhaiter de meilleur qu’une excellente dégustation.
Apolline Elter
L’Eau à la bouche. Poésie, ma saison, Colette Nys-Mazure, recueil, Desclée de Brouwer – Littérature ouverte, mars 2011, 150 pp, 14 €
Ah je crois qu’on l’a reçu tous les deux en même temps, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire. Colette Nys-Mazure, c’est une Grande Dame de la littérature belge qui mériterait un jour d’être élue à l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Bon week-end.