Il faut rendre à César, ce qui est à ….Michel Dufranne
En effet, c’est en écoutant le compte rendu de lecture si élogieux de notre confrère (mardi 26 septembre dernier, au cours de l’émission « Entrez sans frapper« , que je me suis précipitée dans la lecture, quasi d’une traite -j’exagère – de ce roman, attributaire du prestigieux Prix Pulitzer 2016.
Son auteur est vietnamien d’origine: Viet Thanh Nguyen est né en 1971 et a fui SaIgon, quatre ans plus tard, avec sa famille pour les Etats-Unis. Il signe un premier roman aux allures de confession, de conditionnement psychologique, d’espionnage et même de contre-espionnage….
Mandaté par la Corée du Nord, le narrateur s’est infiltré dans l’armée du Sud et la fuite de ses dignitaires pour les Etats-Unis. Il débarque ainsi en Californie.
De ce regard double et partant …louche, il observe l’accueil – mitigé – réservé par les Américains aux siens – ouI mais sont-ce vraiment les siens? – leur phobie du communisme, se moquant subtilement – et avec force détails – de leur mode de vie.
Qualifié de « multi-couches » par notre confrère, le sympathisant est un texte bavard. Aucun détail n’est laissé au hasard. Il imprègne la lecture d’une atmosphère trouble – c’est son paradoxe – diantrement efficace, rendant sa synthèse..ardue. C’est voulu.
A Elter
Le sympathisant, Viet Thanh Nguyen, roman, traduit de l’américain par Clément Baude, Ed. Belfond, août 2017, 504 pp
Entrez sans frapper dans la chronique de Michel Dufranne ( 26 septembre 2017) : https://www.rtbf.be/auvio/detail_viet-thanh-nguyen-prix-pulitzer-2016?id=2259030
Commentaires récents