Autour de Paul et Florent, « faux jumeaux mais frères authentiques » se tracent les liens, les heurs et coups durs, le destin, de toute une famille, issue de la belge Principauté de Stavelot-Malmedy et de la descendance de Opa Klaus et Oma Maria.
Trois parties, 93 chapitres fulgurants, une fresque chaleureuse réalisée de touches rapides, précises et envolées pour cette saga qui capture le lecteur aux rets d’un conte particulièrement attachant.
Quoique sans concession, les portraits des protagonistes sont purs, subtils, nerveux et bienveillants : « un homme fragile qui avait épousé une femme folle et adopté des nains hongrois (…)un très vieux médecin anglais (…), un homme et une femme qui s’aimaient d’un grand amour mais ne le savaient pas encore » (Prologue p 15). Tout est dit. Tout reste à dire.
D’emblée le lecteur se laisse imprégner de l’atmosphère chaleureuse du récit, soutenue par un tempo vivace. Un grand jardin où l’on se sent bien, qu’on quitte à regret comme on quitte un ami.
Apolline Elter
Le grand jardin, Francis Dannemark, Paris, Robert Laffont, août 2007, 267 pp.
Les portraits décrits m’incitent à découvrir ce grand jardin. Un cadeau que je m’offrirai volontiers pour les fêtes de fin d’année…
Merci Malvina. Je vois que vous tenez votre promesse de réagir aux chroniques et cela me fait grand plaisir.
Bonne lecture à vous: « ce grand jardin » est un livre qui fait du bien!
Apolline Elter