Finaliste du Prix Pulitzer 2014, Le fils faisait parler de lui depuis la mi-juin. Une actualité qui coïncidait avec la présence de l’écrivain américain à Paris.
Vaste saga de 680 pages, le roman parcourt l’histoire de trois générations de McCullough, une famille texane, explorant par ce prétexte, le rêve américain, de 1850 à nos jours.
Kidnappé à 13 ans par les Comanches – dans des conditions atroces, Eli, le patriarche se forge, durant ses années de détention, un caractère solide, entreprenant, cynque, en un mot tyrannique. Son fils, Peter, jouera, lui son destin, partant, celui de sa famille, par le biais de la révolution mexicaine.
La troisième protagoniste de la saga- dont les chapitres entremêlent époques, journaux intimes et relations des faits, est » Jeannie », Jeanne-Anne, petite-fille de Peter.
« La plupart des hommes qu’elle avait connus,notamment son père et ses frères,n’avaient aucun sens des réalités, leur existence entière façonnée par une ignorance volontaire qu’ils prenaient pour de la fierté. C’est cette ignorance qui guidait chacun de leurs pas et Jeannie n’avait jusqu’alors jamais douté de sa capacité à appréhender les choses avec plus de lucidité et d’honnêteté qu’eux. »
Le fils, Philipp Meyer, roman traduit de l’américain par Sarah Gurcel, Ad Albin Michel, 20 août 2014, 680 pp
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