Professeur émérite auprès de l’Ecole royale Militaire – de Belgique s’entend – Henri Bernard s’est donné pour mission de passer au crible toutes les positions, décisions, stratégies militaires mises en place par les factions ennemies, lors de la célèbre bataille de Waterloo. Sa conclusion est implacable: la défaite française était inéluctable, il nous en explique minutieusement les raisons et les fatales négligences napoléoniennes.
» Quelques jours après Waterloo, Wellington écrivait à son vieil ami, James Beresford, toujours à Lisbonne : «Napoléon n’a fait aucune manœuvre. II s’est avancé à la vieille manière et il a été repoussé à la vieille manière. La seule différence est qu’il mêla sa cavalerie à son infanterie … » Telle est la vraie synthèse du 18 juin. Tant d’auteurs ont dépensé trop d’encre pour épiloguer sur cette journée, alors qu’il suffit de citer trois mots qui riment : Vimeiro, Le Buçaco, Waterloo. Tout le reste n’est que littérature … Rien n’a changé du côté français entre 1808 et 1815. L’on était tout de même en droit de supposer qu’un Napoléon eût réalisé autre chose que Junot, Soult, Victor, Masséna et Jourdan. »
Le Duc de Wellington. Pourquoi Napoléon ne pouvait que perdre, Henri Bernard, essai, Ed. Jourdan, nov. 2014, 388 pp
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