« Les quelques milliers de chômeurs restés en souffrance étaient sa cible numéro 1 et il fallait leur mettre une pression considérable pour qu’ils se trouvent un travail. (…) l’État avait donc créé des brigades spéciales antichômeurs, soit des unités de police formées et entraînées à les pourchasser dans les parcs, aux terrasses des cafés, dans les piscines, les salles de cinéma en semaine, dans les rues en train de flâner. Elles contrôlaient leur identité partout à tout instant. Chaque contrôleur était muni du portrait dépeignant le chômeur type afin de l’aider à repérer les « têtes de glandeur», les «je-m’en-foutistes ». Ces parasites étaient ciblés en priorité et soumis à des interrogatoires. On guettait leur moindre faute pour les abattre à coups de radiation, cherchant l’extinction totale de cette espèce naguère protégée et dont dorénavant la chasse était ouverte et autorisée toute l’année.«
Président de la République, Verley entend gérer celle-ci comme une entreprise…..
N »‘établissons aucun rapport avec un certain Donald, nanti d’une (chou-) croute capillaire
Et encore moins avec l’enjeu des élections présidentielles françaises
Toujours est-il qu’un certain Meurchaud ( je n’ai pas dit « cadavre froid ») – à ne point confondre avec l’étrange(r) Meursault de Camus- fait de la résistance. il est et entend rester « le dernier chômeur«
S’ensuit un combat à grande échelle e à froid, une politique-fiction qui pose certaines bonnes questions…
Le dernier chômeur, DJF Audebert, roman, Ed. Albin Michel, février 2017, 366 pp
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