Le Chardonneret

Le ChardonneretLes publications de Donna Tartt sont très attendues. Normal, la célèbre auteur (Le maître des illusions, Le petit copain) prend le temps de l’écriture: elle publie, en moyenne, une fois tous les dix ans. Ce troisième roman, d’office best-seller, s’articule autour du tableau , panneau en trompe-l’oeil de Carel Fabritius (peintre flamand du XVIe siècle) Le chardonneret.

« Les événements auraient mieux tourné si elle était resté en vie. En fait, elle est morte quand j’étais enfant; et bien que tout ce qui m’est arrivé depuis lors soit ma faute, à  moi seul, toujours est -il que lorsque je l’ai perdue, j’ai perdu tout repère qui aurait pu me conduire vers un endroit plus heureux, vers une vie moins solitaire ou plus agréable »

Tandis qu’il parcourt les allées du Metropolitan Muséum à New York, le jeune Théo Decker, âgé de 13 ans , est surpris par une explosion qui coûte la vie à sa mère. La confusion qui règne lui permet de dérober, sans être inquiété, le tableau De Fabritius. Accueilli dans un premier temps au sein de la famille Barbour, de son meilleur ami Andy, Théo est bientôt confié à son père,  être instable et sa belle-mère Xandra, tout aussi superficielle.  La vie se fait parcours initiatique, frappé de solitude, d’amitiés, de dissimulations et de choix discutables. Seules l’estime et l’affection que lui porte Hobie- James Hobart -un restaurateur d’antiquités,  lui offrent cette dignité qui permet de grandir.

Un roman-fleuve,… fluide et bien charpenté , d’une longueur voire langueur,  infinie…

Apparemment, il plaït.

AE

Le chardonneret, Donna Tart, roman, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Edith Soonckindt, Ed. Feux croisés/Plon, janvier 2014, 650 pp., 23 €