Inspiré du mémorable bal organisé en septembre 1951 par l’excentrique et mécène Charles de Beistegui – Un Mexicain qui se prend pour un Anglais et vit dans un château de France– en son palais de Venise, le roman de Stéphanie des Horts est avant tout quête: amoureuse de Jack O’Hara, meilleur ami de son père, amant de sa mère, tandis que la famille vit à Lahore (Inde) les événements annonciateurs de la Partition, Nancy Stanley espère retrouver son amant, dans la foule des invités du bal masqué.
Elle ne l’a plus vu depuis quatre ans et mise éperdument sur leurs retrouvailles..
Ce soir le Grand Canal est noir cl’ encre. Seuls l’argent de la lune et l’or des flambeaux se mirent dans les eaux ténébreuses, la Sérénissime est aux balcons, au Bal du Siècle. Le maire communiste a mis à la disposition des hôtes les gondoles anciennes qui firent la splendeur de la Cité. On dit que les costumes sont créés par Schiaparelli, Christian Dior, Cardin, Nina Ricci ou encore ]acques Fath. Les photographes se nomment Robert Doisneau, Cecil Beaton, Henry Clarke, André Ostier. Les décors sont conçus par Emilio Terry et Giambattista Tiepolo. Les entrées sont orchestrées par Boris Kochno et Serge Lifar. Quant aux aquarelles qui immortalisent Ia fête, elles sont signées Alexandre Serebriakoff.
Le bal du siècle, Stéphanie des Horts, roman, Ed. Albin Michel, mai 2015, 266 pp
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