Vous connaissez Olivier BLeys, sous son jour (très heureux) de romancier.
Invité-chronique de nos…chroniques et billets de ferveur, tant nous admirons son oeuvre, l’écrivain est aussi un « marcheur au long cours ». Il a ainsi entrepris, le 4 juillet 2010,un tour de monde, au départ de Pampelonne (FR) , sillonnant résolument à pied les « latitudes tempérées de l’hémisphère nord » , soit un peu plus de 20.000 kms d’un tracé direct, à 45 degrés de laltitude.
Vademecum du marcheur, l’essai décortique les effets, euphorisants, bénéfiques , existentiels de l’expédition, extraits de carnet de route à l’appui. Il détaille chacune des sept étapes déjà entreprises, de France à Hongrie, offrant au lecteur de cheminer à ses côtés, de savourer le bénéfice d’une belle écriture et de conseils avisés.
Ombre au tableau: la solitude . L’écrivain se promet d’y remédier, qui nous écrit, en guise de conclusion:
« Il m’appartiendra de recruter des compagnes et des compagnons de marche désirant, comme moi, avaler l’horizon qui toujours se dérobe. »
C’est le mot d’une fin provisoire puisque Olivier Bleys entend bien poursuivre, dès l’été, ce tour du monde et de l’intime – il est question de connaître ses propres limites – de haute valeur ajoutée.
Une lecture qui sied à la saison.
AE
L’art de la marche, Olivier Bleys, essai, Ed. Albin Michel, mai 2016, 234 pp
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