Il lui valut le prix Goncourt en 1984, une consécration  que Marguerite Duras géra de manière ambigüe car elle n’avait jamais vraiment pardonné au jury de 1950 d’avoir boudé Un Barrage contre la Pacifique.  Ses lecteurs initiés non plus qui virent d’un coup leur écrivain fétiche gagner les faveurs d’un grand et large public.

Comme quoi…

D’inspiration autobiographique, comme la plupart de ses écrits, L’Amant rappelle à la narratrice l’amour fou mais pas vraiment désintéressé qui la lia, encore adolescente, à un richissime Chinois.

« ..il est arrivé quelque chose lorsque j’ai eu dix-huit ans qui a fait que ce visage a eu lieu »

Du Duras dans toute son ampleur…

L’Amant, Marguerirte Duras, roman,  Ed. de Minuit, 1984 (nombreuses rééditions) , 144 pp, 10 €