Sous-titrée » Marguerite Duras parle à Jérôme Beaujour » , cette conversation de 1987, à sens unique, consigne, à la manière d’un Philippe Delerm, une série de réflexions, de sujets, importants aux yeux et coeur de l’écrivain récemment auréolée du Prix Goncourt (L’Amant, Ed. de minuit, 1984) . Une Duras qui aimait de parler d’elle à la 3e personne.
» Le livre ne représente tout au plus que ce que je pense certaines fois, certains jours, de certaines choses. Donc il représente ce que je pense. Je ne porte pas en moi la dalle de la pensée totalitaire, je veux dire: définitiive. J’ai évité cette plaie.«
Coup d’envoi est donné à l’organisation thématique de la pensée durassienne du moment, voguant, sans crier gare de sujets graves, l’alcool, Dieu, « l’homme menti »….à ceux, en apparence, plus futiles que la liste des provisions de base de Neauphle (photo couverture) , » l »uniforme MD » , la « colère bleue » devant un » steak vert »…
Intrigant
Du Duras
Forcément
La vie matérielle. Marguerite Duras parle à Jérôme Beaujour, essai, éd. POL, 1987 , rééd. Folio 2623, 180 pp
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