« Dans la petite chambre à coucher des Bittman, on a éteint les lumières et allumé des bougies. Il y a peu de place pour se mouvoir, mais notre patiente en a tiré le meilleur parti. Debout au milieu du tapis tissé bleu dans sa chemise de nuit à carreaux de la même couleur, elle oscille d’avant en arrière le temps d’une contraction en émettant des petits cris aigus. On dirait presque qu’elle chante. »
Dans l’esprit d’un Call the Midwife (Appelez la sage-femme de Jennifer Worth, voir chronique sur ce blog) le roman de Patricia Harman peint le quotidien de Patience Murphy, sage-femme, dans une cité des Appalaches et l’exercice d’un métier rendu difficile par la Grande Dépression qui suivit la crise de 1929. Un sujet que la primoromancière connaît bien, qui débuta sa carrière comme sage-femme dans des communautés rurales.
La sage-femme des Appalaches, Patricia Harman, roman traduit de l’anglais (E.- U) par Sabine Boulongne, Ed. JCLattès, mai 2014, 498 pp
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