» Sans elles, notre passé eût été différent et, osons le prétendre, moins passionnant«
D’une plume choisie, raffinée et précise, Jean des Cars trace le destin de douze souveraines européennes, de Catherine de Médicis à Elisabeth II d’Angleterre, rétablissant, dans la justesse de portraits les plus fidèles à la réalité historique, des vérités dont elles furent parfois privées.
Balisés d’une dynamique de sous-titres, joliment illustré de portraits et de photographie, le texte se lit ..comme un roman. Un roman singulièrement actuel et vivant qui voit Sissi, L’Impératrice Eugénie et la Reine Victoria se côtoyer au gré de chapitres contigüs. La Reine Astrid, si chère au coeur des Belges, semble surgie d’un conte de fées qui épouse le quatrième roi des Belges à la faveur d’une vraie inclination amoureuse. Quant à la Reine d’Angleterre, sa cote de popularité a chatouillé les étoiles lorsqu’elle a accepté un saut dans le vide majestueux, aux côtés de l’agent 007…
Une saga qui se déguste sans modération
AE
La saga des Reines, Jean des Cars, essai, 438 pp, éditions Perrin, novembre 2012, 441 pp, 25 €
Parmi les livres que vous avez présenté cette semaine, ce sont l’ouvrage historique de Jean des Cars et le nouveau recueil de nouvelles d’Eric-Emmanuel Schmitt qui m’attirent le plus. J’ai lu cette semaine « Le lait de la terre », un roman de terroir d’Alain Bertrand, et j’ai mis le compte-rendu sur mon blog des écrivains belges. Bon dimanche Appoline.
P.S. La Foire du Livre de Bruxelles commence à pointer son nez…
Merci pour ce « feed-back » De bonnes surprises vous attendent pour les semaines à venir. Vous avez raison, on sent le vent des salons littéraires. « Le lait de la terre » est bien ancré dans notre terroir belge, c’est bien que vous en parliez sur votre blog. Bien cordialement,
Apolline