» Dans son ivresse, Matilda entrevit sa vraie nature. « Je ne m’entends bien qu’avec des animaux. Je ne fais confiance qu’aux animaux. »
C’est en toute lucidité, semble-t-il, que Matilda Poliporte, inconsolable, apparemment, depuis le décès inopiné – pas sûr – de son mari, décide de mettre fin à ses jours. Hugh Warner, matricide, recherché par toutes les polices de Grande-Bretagne, nourrit le même projet.
Et c’est pour sauver ce dernier de l’acte désespéré que Matilda échoue en son suicide tant bien planifié.
Qu’à cela ne tienne, elle s’en va retrouver sa maison bien rangée, son jars enragé et son nouveau protégé, héberger.
Bizarre récit sur lequel plâne l’ombre du passé pas si lisse de Matilda Poliporte et du meurtre pas si crapuleux d’Hugh Warner. Entre logique et absurde, le récit ..se lit et le lecteur..se déconcerte.
Apolline Elter
La resquilleuse, Mary Wesley, roman traduit de l’anglais par Michèle Albaret, éd. Héloïse d’Ormesson, juin 2011, 286 pp, 20 €
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