« Je crois que tout être humain est capable de faire des choses terribles si on le pousse à bout. »
Le ton est donné.
L’atmosphère aussi: une tempête de neige sévit tandis que Tricia et Ethan, charmants jeunes mariés, entreprennent de visiter une maison isolée – forcément – dans le but éventuel de l’acheter.
L’agente immobilière qui leur a fixé rendez-vous n’est pas présente et n’a pu les prévenir de sa défection vu l’absence de réseau autour de la maison..Ajoutons que leur voiture est immobilisée par les conditions climatiques.
Tout porte à croire que le couple va devoir passer la nuit sur place…
La maison fut la propriété d’Adrienne Hale, célèbre psy,décédée quelque quatre ans auparavant. Les murs transpirent les propos des patients venus la consulter, ainsi que les bandes magnétiques soigneusement conservées par la médecin.
S’ils parviennent à pénétrer dans la maison -quelle chance – s’y chauffer, éclairer, sustenter et vêtir – quelle aubaine pour un lieu censé être vide – Ethan et surtout Tricia vont rapidement être perturbés par des événements incongrus. Tout porte à croire qu’ils ne sont peut-être pas seuls dans la maison ..
Porté par les voix de Tricia et d’Adrienne, le thriller se déploie de chapitres courts, dynamiques, d’énigmes aux résolutions progressives, parfaitement addictives, à défaut d’être réalistes.
Frissons garantis.
« Cynisme et machiavélisme s’y côtoient joyeusement qui concluent qu’ « Après, tout, ma mère dit toujours que la seule façon pour que deux personnes gardent un secret, c’est que l’une d’elles soit morte. »
La Psy, Freida McFadden, thriller, traduit de l’anglais (USA) par Karine Forestier, City Editions, avril 2024, 384 pp, Ed Lizzie, décembre 2024, texte intégral lu Léovanie Raud et Alice de Ferran, durée d’écoute 7h 23 min.