Romain Puértolas aime les titres dithyrambiques…. les situations saugrenues et le loufoque de leur rendu. Fort du succès peu coincé de son fakir et de son armoire Ikea (voir chronique sur ce blog ), il nous revient avec un deuxième roman, aux allures de conte de fée, de burlesque résolûment enfantin , nourri d’une dose ajoutée de tendresse.
» L’histoire d’une mère qui avait appris à voler comme un oiseau pour aller rejoindre sa petite fille malade de l’autre côté de la Méditerranée. »
Facteur de son métier, Providence Dupois doit apprendre à voler si elle veut retrouver en vie, sa fille adoptive Zahera, atteinte de mucoviscidose.
Vous l’aurez deviné, l’association lettres- air ne peut qu’aspirer la curiosité d’ un blog voué à l’épistol..aire
L’enfant attend sa maman dans un hôpital marocain ignorant qu’une épaisse fumée nuageuse, jaillie de l’éruption d’un volcan islandais, interrompt tout le trafic aérien..
Enchaînant les péripéties les plus incongrues, métaphores et pirouettes -verbales – Romain Puértolas aborde les thèmes conjoints de la maladie et de l’amour maternel,… la tête dans les nuages.
Apolline Elter
La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel, Romain Puértolas, roman, Ed. Le Dilettante, janvier 2015, 256 pp
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