Parce qu’il a embarqué « par inadvertance » une dame âgée, sorte de « vieille taupe model » dicrètement assoupie dans la » Rolls Phantom dernier modèle « qu’il emmène à la fourrière, le narrateur va voir changer le cours de sa vie.
Il se voit également convoquer à la police.
Le roman se déroule dès l’entame comme un long monologue qui trace les événements, justifie son comportement.
La dame n’est autre que Madeleine Larmor-Pleuben, PDG, fondatrice des biscuiteries Larmor, shootée de médicaments par des héritiers qui veulent faire croire à sa démence.
Pour le coup, elle joue bien le jeu, déroutant le narrateur de retours incongrus sur ses années de guerre et de résistance. Elle en fait son homme de confiance.
Elle lui demande de la conduire en Suisse : elle y a organisé, de longue date, une fête, pour célébrer tant son 93e anniversaire que son « suicide assisté »…..
A Elter
La personne de confiance, Didier van Cauwelaert, roman, Ed. Albin Michel, avril 2019, 200 pp