François Cluzet est au coeur d’un thriller assez effroyable. Il y déploie son immense talent.
Saisissant.
Végétant de solitude et de puzzles après un burn-out et une alcoolémie qui lui ont valu le chômage, Duval (François Cluzet) accepte, d’un intrigant Monsieur Clément (Denis Podalydès) un job un peu déconcertant: il s’agit de retranscrire sur une antique machine à écrire le produit d’écoutes téléphoniques…
Un travail bien (trop) payé qui va rapidement enserrer le quinquagénaire dans l’étau conflictuel de réseaux d’espionnage et de contre-espionnage… Tous hommes qui ne plaisantent pas …La mécanique de l’ombre saisit ainsi sa liberté, sa vie, de façon aussi oppressante, qu’inexorable…
Et l’immense acteur de saisir le spectateur d’empathie, jusqu’en sa respiration saccadée, de l’entraîner en une descente aux enfers plus que dantesque
En un scenario pas si invraisemblable qu’on ne voudrait le croire..
Ames sensibles s’abstenir
A Elter
La mécanique de l’ombre, un film de Thomas Kruithof, avec François Cluzet, Denis Podalydès, Sami Bouajila, Alba Rohrwacher, Simon Abkarian, (et même notre compatriote Daniel Hanssens en animateur gourou d’un cercle d’alcooliques anonymes). En salle depuis le 11 janvier- durée : 1h33
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