Belges et Belges,
Fort de cinquante années chantées et d’un répertoire de 350 titres, Michel Sardou tire une révérence enchantée: il se consacre désormais aux planches, à son métier de comédien.
La salle de Forest National ( Bruxelles) était donc comble, hier, pour la première représentation d’une tournée de quatre soirées, le public, comblé.
Il faut dire qu’il lui est acquis, son public : Michel Sardou n’a pas à lacer son noeud papillon que déjà Papys et Mamys se lèvent et trémoussent de liesse et d’allégresse. Et le monstre sacré d’arriver, tel le Messie, les bras larges ouverts pour célébrer , d’une gestuelle certes modérée – voire minimaliste – un répertoire tellement actif au fond de nos mémoires.
D’enchaîner Salut, la Java de Broadway, La maladie d’amour, les Ricains, Vladimir Illitch, Les vieux mariés, Le successeur, My way, Femmes des années quatre-vingts, Le France, Les Cathédrales, La dernière danse .. soutenu d’une orchestration, acoustique, effets de scène et de lumières magistraux . D’associer Barbara, Jackie Sardou, sa mère, … en une « nostalgie du futur » affirmée.
D’intégrer deux nouveaux titres , San Lorenzo (dédié au Pape François – peu convaincant) – et le (beau) Figurant, issu de son album Le choix d’un fou
Un choix que j’aurais souhaité, pour sa tournée, moins.. convenu
Que diable Michel ne nous avez-vous offert les sublimes Vincent, Elle pleure son homme, …
J’en aurais vibré d’émotion..
Mais votre public était acquis et vous l’avez, une nouvelle fois séduit
Ajoutons que votre voix n’a rien perdu de sa puissance, de son velouté, elle aurait même gagné en densité
Alors, bon vent pour cette dernière tournée
Apolline Elter
Michel Sardou, La dernière danse- A Forest National, du mardi 24 au vendredi 27 octobre
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