» Tu me laisses travailler, tu veux ces pages autant que moi. Pourquoi je t’écris ? Pourquoi cela devient‑il un travail, un besoin, une nécessité absolue ? Je ne vais pas mourir. Pas tout de suite, pas dans un an, pas à quarante‑quatre ans comme ma mère. Mais si jamais, je dois te laisser quelque chose de moi. J’ai si peu de ma mère, j’aurais voulu qu’elle aussi m’écrive, mais comment pouvait‑elle imaginer ce qui allait suivre ? Je pars de là. »
La conception, la naissance d’Anna, le 11 février 2018, offrent à Sarah Biasini une nouvelle identité. Celle de mère
Rien de très original me direz-vous.
Objection: l’événement est fondamental, fondateur d’une chaîne de transmission forte, solide, aimante entre Monique Biasini, arrière-grand-mère, Romy Schneider, grand-mère, Sarah Biasini et Anna, sa « Beauté du ciel » Ce ciel d’où la contemple l’immense actrice décédée en mai 1982.
Alors forte de cet amour qu’elle a reçu de toutes parts – la lignée masculine n’est pas oubliée – la comédienne quadragénaire opère une sorte d’action de grâces envers les siens, à l’attention de sa fille, destinataire de la longue lettre qui nourrit le récit.
Une lettre qui lève vite fait les interrogations, tabous, qui ont meublé quatre décennies de vie et restitue à chacun la place qui lui est due.
Le bilan est direct, franc, les doutes, fragilités, s’exposent, s’assument, s’estompent tissant d’emblée les liens d’une relation mère-fille saine et solide.
Au côté réducteur d’être » la fille de », Sarah BIasini ajoute celui riche, fécond et gratifiant de sa récente maternité et d’une sublime sensibilité.
Qu’elle a la générosité de partager
Une lecture recommandée
Apolline Elter
La beauté du ciel, Sarah Biasini, récit, Ed. Stock, janvier 2021, 144 p
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