« 23 h 12. Une station-service le long de l’autoroute, une nuit d’été. Si on compte le cheval mais qu’on exclut le cadavre, quatorze personnes sont présentes à cette heure précise. »
Ains’Incipit Kérozène, le deuxième roman de notre compatriote Adeline Dieudonné.
Il paraît ce premier avril.
Enhardie par l’immense succès de La vraie vie‘ Ed. Iconoclaste », 2019), la jeune romancière pousse le curseur de la violence et des destins fracassés un cran plus loin.
Une violence qui se décline de façons variées, sur des victimes de tous âges, dont les destins sont soudain confrontés par la coïncidence de leur présence sur l’aire autoroutière
On y retrouve Monica, rescapée de La vraie vie, et cette obsession pour la domination qui taraude la romancière.
Une galerie de portraits prêts à exploser
Tant il est vrai que
« 1Il n’existe pas de luxe plus grand que celui de choisir le jour de sa mort. La dernière bouche qu’on embrasse, le dernier regard qu’on échange. Les bras qui nous serrent au moment de partir. Les forêts du Mullerthal. Ça sera son dernier choix. »
A Elter
Kérozène, Adeline Dieudonné, roman, Ed. de l’Iconoclaste, avril 2021, 312 pp