» Quand J. Edgar Hoover rappelle pour annoncer la mort du Président, Robert Kennedu se borne à dire qu’il est déjà au courant. Il y a, dans la voix de Hoover, un iceberg: nulle sympathie, aucune tristesse, rien. Le FBI n’est pas de la partie – c’est une affaire purement texane. Et, au fond, Hoover éprouve une joie mauvaise, un bonheur haineux devant cette disparition. Depuis quelques minutes, Robert Kennedy n’est plus rien. Il a été, littéralement, émasculé. »
Bâti autour des dernières heures de vie du Président John Fizgerald Kennedy, tandis qu’il effectue une tournée pré-électorale à Dallas, dans le Texas, l’essai de François Forrestier rassemble en un grand plateau livresque tous les éléments, théories, thèses, détails parfois intimes, souvent troublants qui ont trait à son assassinat mais aussi à son histoire personnelle. Il n’hésite pas, au passage, à écorner l’image des protagonistes, de leur entourage – Lyndon Baines Johnson en particulier.
Chronique précise d’un événement quincagénaire à répercussion planétaire – JKF fut assassiné le 22 novembre 1963 – l’ouvrage fait fi de toute langue de bois
AE
JKK, Le Dernier jour, François Foretier, essai, novembre 2013, 286 pp, 19.5 €
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