Perclus d’un mal de dos lancinant et d’une hypocondrie tout à fait savoureuse, le narrateur voit basculer univers, travail et couple, tandis qu’il décortique sa vie, sa personnalité et ses humeurs, au thermomètre de sa douleur.
» Ma vie resssemblait au héros du film d’Harold Ramis Un jour sans fin. J’étais la version « mal au dos » de Bill Muray. »
Les fans de David Foenkinos – j’en suis – retrouveront avec joie le « Woody Allen » des lettres françaises, son humour contenu, surpris, surprenant, nourri d’images saisies, de métaphores inédites. Sans oublier les Polonais, présents dans chaque roman…Est-ce le passage derrière la caméra -David Foenkinos a réalisé, avec son frère Stéphane, l’adaptation cinématographique de La délicatesse – l’écrivain semble soigner mieux encore le côté scénique des descriptions, leur enchaînement…inéluctable.
« Je frôlais le cliché du rescapé, celui qui aime subitement l’humanité entière après avoir survécu«
Pas de doute, …il va mieux.
AE
Je vais mieux, David Foenkinos, roman, Gallimard, janvier 2013, 330 pp, 19,5€
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