« L’année de ma naissance fut – tous les musicolcgues vous le diront, ce n’est pas vantardise de ma part – la plus heureuse et la plus fertile en chefs-d’ œuvre de mon père. J’étais né un 26 mars, et en dix mois seulernent Beethoven composa le Quatrième Concerto pour piano, les trois grands Quatuors à cordes n° 7, 8 et 9, la Quatrième Symphonieet le Concerto pour violon. »
Rien de moins.
Après son incroyable Mangeur de livres ( Ed. Seuil, 2019 – billet de ferveur sur ce site -) Stéphane Malandrin remet le couvert et nous entraîne en une mâle fiction hallucinante
Loufoque. Rocambolesque. Rabelaisienne.Surréaliste.
Conçu des amours secrètes, ancillaires et hongroises du grand compositeur, le narrateur entreprend le récit de ses ascendances historiques, exploits pianistiques de » Petit Mozart hongrois » et de ses nombreuses…. déconvenues.
Pas de doute la Belgique sied à ce scénariste, réalisateur, romancier … français et à ce deuxième roman burlesque et jubilatoire à ll’envi
Apolline Elter
Je suis le fils de Beethoven, Stéphane Malandrin, roman, Ed. Seuil, août 2020, 302 pp