Louise de Vilmorin a du panache dans ses semi-ruptures En témoigne cet extrait de lettre adressée à Jean Hugo en date du 27 janvier 1949
Tout mon cœur est toujours à toi, mon petit Mimii. Je t’aime si tendrement que j’en meurs. Tes folies, tes trahisons me laissent encore assez de vie pour t’adorer.
(…) Que Dieu me donne le bonheur de t’embrasser avant ce départ et celui de me faire oublier mon bonheur d’il y a un an quand je croyais en toi. J’ai tout perdu en te perdant. J’écris comme une enfant victime encore des ses illusions puisque tu n’as jamais été à moi
Je croyais que tu m’aimais. Je t’aimais. (….)
Louise de Vilmorin – Jean Hugo – Correspondance croisée 1935-1954, Edition établie, annotée et commentée par Olivier Muth, Ed. Champion, 2019, 740 pp