Immortelles

 

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 » La faucheuse n’a pas été tendre avec notre génération. Pas de plan de vie, pas de désir particulier de rester en vie. Nous  n’y pensions même pas. Nous nous sentions immortelles. »

Hommage à Judith, Florence et Suzanne, le (premier) roman de Laure Adler trace genèse et bilan de l’amitié qui les unit à la narratrice.

 » Aujourd’hui, je vis avec mes mortes dans une sorte d’attention flottante. Elles me rendent visite. Surtout la nuit. Elles peuvent même revêtir l’apparence de doubles dans la lumière du jour.

   Pour moi, elles sont immortelles. »

Immortelles, Laure Adler, roman, Ed. Grasset, août 2013, 362 pp, 19 €