« D’une certaine façon, sa vision du monde avait déteint sur la mienne. C’est en présentant mon nom de famille sous un jour guerrier que je me suis rendu compte à quel point l’opinion que nous avons de nous-même tient aux contrées et aux personnes face auxquelles nous nous trouvons. J’ai découvert ainsi, en racontant ma généalogie à Ndiak, que, lorsqu’on apprend une langue étrangère, on s’imprègne dans le même élan d’une autre conception de la vie qui vaut bien la nôtre. »
La porte du voyage sans retour. Ou les cahiers secrets de Michel Andanson. David Diop, roman, Ed. Seuil, août 2021, 254 p