« Il resta donc assis et réfléchit aux solutions qui s’offraient à lui. Il ne souhaitait pas attirer l’attention. Et quitter en catimini un service funèbre qui touchait à sa fin serait impoli, voire sacrilège. D’autant que les proches de Christopher Madigan ne se bousculaient pas au portillon.«
Assister à un service funèbre exige un minimum de …savoir-vivre. Surtout lorsque vous constatez, tel Andy Larkham, que vous vous êtes trompé d’heure, partant, de défunt. Qu’à cela ne tienne, notre distrait héros signe le registre des condoléances de Christopher Madigan, inconnu au régiment, et… le début d’une immense fortune. Il s’avère en effet, qu’aigri, le multimillionnaire avait décidé de répartir ses avoirs entre les seules personnes présentes à la fin de la cérémonie d’adieux. A savoir, Maral Bernhard, la gouvernante et Andrew Larkham, modeste employé d’une maison d’édition.
Outrepassant les honorables scrupules qui l’engagent à refuser l’héritage indu, Andy entreprend une enquête sur la personnalité du défunt: il serait courtois de le réhabiliter aux yeux de sa fille déshéritée. Décidément Andy a l’élégance, Nicholas Shakespaere, l’humour, conjointement british…
Une plongée dans le passé de Christopher Madigan qui mènera le lecteur d’Arménie en Australie, au gré d’un bien plaisant roman.
Apolline Elter
Héritage, Nicholas Shakespaere, roman, traduit de l’anglais par Karine Laléchère, Grasset, août 2011, 424 pp, 20,9 €
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