Conçu d’un Saint-Esprit beau comme un Dieu et d’une lumineuse Sénégalaise, le jeune Félix – 12 ans – vit à Belleville (Paris) , aux côtés de Fatou, sa maman
Son existence est paisible, heureuse – comme le prescrit son prénom – au sein de l’aimable comédie humaine animée par Madame Simone, Mademoiselle Tran, Robert Larousse, Monsieur Sophronidès….clients du café géré par Fatou
La dépression de cette dernière, sa soustraction à la vie quotidienne, au monde des vivants, vont tout à coup changer la donne
Son seul salut réside en la reconnexion à ses racines .
Aidé de ses proches et d’un déconcertant oncle Bamba, Félix entame une quête, qui le mène au pays de ses ancêtres, à la révélation d’un passé occulté, ressuscité, apprivoisé par la puissance de l’animisme.
» Ta croyance réveille et libère les qualités des choses. Par ta foi, tu accèdes à un niveau différent de l’univers. Tu le pénètres plus profondément, Tu remontes à la source invisible. »
Huitième opus du cycle de l’invisible, entamé en 1997 avec Milarepa, le roman revêt l’allure d’un conte.
Une Trinité en « F » n pétrie de fraîcheur, d’exotisme, de bienveillance et d’un optimisme résolu.
Apolline Elter
Félix et la source invisible, Eric-Emmanuel Schmitt, roman Ed. Albin Michel, janvier 2019, 232 pp