« Sacha me respectait, même s’il ne me comprenait pas. C’était la première fois depuis longtemps qu’un homme me traitait avec cette considération et j’en étais tout étonnée. »
Légalement divorcée de Simon, Anna pourrait vivre une merveilleuse histoire d’amour aux côtés de Sacha. C’est compter sans le « guet » – aval religieux (judaïque) – qu’elle doit obtenir de son ex-mari et l’odieux chantage dont il la persécute.
Un difficile – et poignant – combat se fait roman : il s’agit pour la narratrice, soumise à l’arbitraire exclusif de son ancien conjoint, d’obtenir le document, par lequel Simon lui rendra sa liberté, la faculté de se marier et d’à nouveau enfanter. Un combat qui, assorti d’importants sacrifices financiers, menacera gravement son équilibre affectif, celui de Noami, sa fille, cadenassant son amour pour Sacha au point d’en rendre la clandestinité néfaste.
« Aujourd’hui, plus que jamais, nous étions en péril, non pas à cause du monde extérieur, mais parce que certains rabbins orthodoxes avaient oublié qu’ils étaient juifs: c’est-à-dire des êtres assoiffés de liberté. Cette liberté chèrement acquise depuis la sortie d’Egypte: notre récit fondateur. »
Dénonçant le scandale d’une règle inique, le nouveau roman d’Eliette Abécassis constitue également une réflexion sur les racines du judaïsme.
Apolline Elter
Et te voici permise à tout homme, Eliette Abécassis, roman, Albin Michel, août 2011, 198 pp, 17 €
En fait, je n’ai pas trop aime ce livre. On a l’impression que l’heroine cherche a se punir et se creer des situations impossible. C’est la deuxieme fois que cette auteure me decoit. En plus on n’y crois pas une seconde a son histoire. Enfin, si c’est vrai, c’est un peu idiot.
Bonjour Régine, Merci pour votre commentaire, qui enrichit le débat. Je crois, malheureusement que le « guet » est une entrave vraie pour qui veut poursuivre sa vie sans renier sa religion et c’est en cela que le choix en devient …cornélien pour la narratrice!
Bien cordialement,
Apolline