Après Indiana Palace (voir billet sur ce blog), un nouveau film sur le grand âge et la possibilité de vivre en communauté.
Ils sont amis depuis 40 ans, Pierre (Richard) vit ces petites déconnections avec la réalité qui évoquent un Alzheimer, tandis que Jeanne (Jane Fonda), son épouse, se découvre un mal incurable qu’elle entend cacher à son entourage. Claude (Rich) , libidineux célibataire souffre d’un coeur trop vite échauffé…tandis qu’Annie (Géraldine Chaplin) et Jean (Guy Bedos) vivent de révoltes généreuses et d’accrochages continuels engendrés par de longues années de vie commune.
Remarquablement interprété par des acteurs au talent immense (une motion pour le couple Pierre- « Jane ») le film revêt des faux airs de légèreté. Le sujet de la vieillesse, de la déchéance et de la maladie y est traité sans tabou, avec une lucidité et une humanité confondantes.
Un film des plus attachant.
Nul n’en sort indemne
Apolline Elter
Un film de Stéphane Robelin, en salle depuis le 6 juin
Je vais essayer d’aller voir ce film dont le sujet me touche pour deux raisons : j’adore mes grands-parents maternels (81 et 82 ans) et suis donc sensibilisé aux problèmes rencontrés par les personnes âgées (bien qu’ils soient encore bien indépendants dans leur maison) d’une part, et ma tante de 62 ans est atteinte de la maladie d’Alzheimer et a dû entrer en maison de repos d’autre part. Et si en dehors du sujet, ce film fait sourire, que demander de plus?
Vous me direz ce que vous en pensez! Attention, ce film n’est pas si léger qu’il n’y paraît. Je vous avoue m’être posé beaucoup de questions en sortant de ce film. Jane Fonda y est sublime mais ce qu’elle vit est dur! Un film beau, très beau, attachant mais pas désopilant!
Si vous voulez plus de légèreté, je vous conseille Indiana Palace (aussi une expérience de vie en communauté à l’âge de la retraite (les protagonistes sont plus jeunes), traitée de façon loufoque et un humour anglais irrésistible.
Belles projections! Apolline