Erik Satie à Darius Milhaud, Si je ris, c’est sans le faire exprès

Rendez-vous au château de Grignan, ce soir, à 22 heures pour la lecture-spectacle de lettres du facétieux ‘Erik Satie

Avec Antoine Duléry /piano Jean-Michel Dayez/ mise en scène Jérémie Lippmann / adaptation Virginie Berling

Je vous conseille vivement d’en acquérir le texte, publié auprès des éditions Triartis

Voici ce qu’en dit l’éditeur : Satie dédaigne les luttes intestines du monde musical. Il se joue de tout, des mots tout faits, des règles absurdes, des bouffis de certitudes et surtout… des « veaux ! » Son écriture n’épargne qu’une chose, infiniment grave et sérieuse : sa musique, qui nous parvient dans toute sa légèreté.

Relevons un extrait gourmand:

« Il y a trois sortes de critiques : ceux qui ont de l’importance ; ceux qui en ont moins ; ceux qui n’en ont pas du tout. Les deux dernières sortes n’existent pas : tous les critiques ont de l’importance… »

Le ton est donné .. et ne déchante pas

Erik Satie à Darius Milhaud, Si je ris, c’est sans le faire exprès, adaptation libre de ses lettres par Virginie Berling, Ed Triartis, coll. Scènes intempestives de Grignan,  juin 2022, 56 pp

 

 

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