S’il est un mot qui sied à Perla Servan-Schreiber, c’est bien celui d’Enjoy!
Cette joie de vivre – contagieuse – fit le bonheur de feu son mari, Jean-Louis Servan-Schreiber et de toutes les personnes qui la côtoient
Qui prennent place autour de ces grandes tablées familiales, amicales dont la septuagénaire orchestre saveurs et mises en scène.
Alors, comme la générosité est son autre maître-mot, la maîtresse des lieux nous reçoit en son havre de Provence, toute de blanc vêtue et dispense à l’envi, les secrets culinaires de toute une vie
Saveurs méditerranéennes issues de son enfance, délices franco-asiatiques témoins de rencontres de vie… et tous les secrets imparables qui font le succès des grandes tables.
Risotto, brioche, madeleines …revêtent le label de la perfection, tandis que les « choukchouka », Koshari, pot-au-feu de veau, curry de poulet aux fruits …… épousent tant les souvenirs de la vie que ses quatre saisons.
Et puisqu’il est acquis que « La fête commence à la cuisine », engagez marmitons de tous bords, de tous abords pour renouer avec ces allègres et communiels partages qui nous ont tant manqué
Un ouvrage de cuisine et …d’art de vivre
Magiquement illustré de surcroît et doté d’une série d’index de très pratique facture
Apolline Elter
Enjoy. Mes joyeuses tablées, Perla Servan-Schreiber, photographies de Nathalie Carnet, beau livre, Ed. Flammarion, oct.2020, 224 pp
Billet de faveur
AE : Votre bel ouvrage élève la cuisine au rang d’ « exercice salutaire et spirituel » Au même titre que la joie qui est votre label. Est-il meilleur remède à cette crise qui nous a rétréci bien des champs de vie ?
Perla Servan-Schreiber : Vous parlez d’or chère Apolline. Ma réponse est OUI, la cuisine est le meilleur remède à cette situation étrange qu’un virus nous oblige à vivre, c’est-à-dire coupés des autres et du monde, sauf virtuellement. Les humains ne s’y sont pas trompés. La grande gagnante de cette crise est la bouffe. Livrées ou faite à la maison. Une autre forme de virus qui inocule la joie et la vie.
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