Un éloge du contraire? Pourquoi pas?
Philosophe – le contraire eût été étonnant – ami du paradoxe, de la marquise (de Sévigné – voilà qui ne peut que nous plaire) et de sa concierge – elle se prénomme point Renée – François Bott a, à son actif, une trentaine de publications, romans, récits, essais, carnets et portraits,.. (Autobiographie d’un autre, Eloge de l’égotisme, Le cousin de la Marquise, ..)
Pour la collection des Eloges, dirigée par François Cérésa (chronique du Petit roman de la gastronomie (sur ce blog)) François Bott se fait ici l’apôtre d’une certaine modestie. Une modestie qui fustige les donneurs de leçons, « l’arrogance des opinions et des certitudes. »: (…) toute vérité porte en elle son contraire, comme nous l’enseignent la marquise et Paul Valéry; C’est pourquoi la vérité (sans majuscule) est forcément paradoxale. »
Une marquise qui déclara : « Je ne suis pas toujours de mon avis », dénonçant avec la verve délicieuse que nous lui connaissons, l’insoutenable grossièreté des avis tranchés.
Un éloge du contraire, brillant et .. paradoxalement positif.
Apolline Elter
Eloge du contraire, François Bott, essai, Editions du Rocher, mai 2011, 106 pp, 12,9 €
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NB Parution conjointe, aux Editions du Rocher, d’un Eloge de la vulgarité, signé Claude Cabanès.
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