Tandis que l’actualité cinématographique (La Rafle) et le décès de Jean Ferrat (Nuit et Brouillard) nous replonge dans l’enfer du génocide juif, je vous invite à découvrir (ou relire) l’excellent roman de Tatiana de Rosnay, Elle s’appelait Sarah, bouleversant hommage aux familles prises dans la rafle du Vel d’Hiv (Vélodrome d’hiver) , le 16 juillet 1942.
L’histoire en parallèle de Sarah, fillette prise dans la rafle après avoir funestement enfermé son petit frère dans un placard pour le sauver et celle de Julia Jarmond, journaliste américaine, appelée, soixante ans, plus tard à enquêter sur le destin particulier de cette famille nous dévoile des pages sordides de la vie française sous l’Occupation et de l’insupportable soumission à des ordres infâmes.
Un ouvrage poignant que nous impose le nécessaire devoir de mémoire.
Apolline Elter
Elle s’appelait Sarah, Tatiana de Rosnay, trad.de l’anglais par Agnès Michaux, Ed Héloïse d’Ormesson, 2007 (Le livre de Poche, 2008)
Commentaires récents