La page du Festival de la correspondance de Grignan, est tournée: je vous invite,  partant, à vous rendre en Normandie, sur les traces de Gustave Flaubert et du bicentenaire de sa naissance, le 12 décembre 1821, à Rouen

Le Festival normand de lecture et théâtre   » Rencontres d’été »  orchestré par Philippe Müller & Vincent Vernillat  (Compagnie PMVV le grain de sable  – du 17 juillet au 22 août)  fête ses 20 ans et donne la part belle à la commémoration du célèbre romancier

Voici ce qu’en révèle l’éditorial, glané sur le site

Les formes diverses de la curiosité animent les 110 rendez-vous proposés pour cette édition anniversaire dans une cinquantaine de lieux de 21 villes et villages de Normandie. La belle curiosité qui questionne, gratuite, ouverte, fondée sur le désir de savoir, de comprendre, d’être confronté à la nouveauté, de remettre en question les idées reçues, qui invite à chercher au-delà des apparences. La curiosité qui est une attention affectueuse pour le proche comme pour le lointain, a le goût de l’autre, prend soin du monde. L’élan vital de la curiosité contre la simplification, l’indifférence, le repli sur soi.

Le bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert est au cœur de la programmation avec 30 événements et créations célébrant la liberté d’esprit d’un écrivain hors norme, toujours bien vivant, pour qui la curiosité est un « mode de vivre »

Je vous invite à télécharger le programme des animations sur le site du Festival : https://www.rencontresdete.fr/images/stories/diaporama/visuels2021/brochure

Et à pointer une attention spéciale  sur la rencontre organisée, à Houlgate ( Espace culturel) , le mercredi 21 juillet à 18h autour de Charles Baudelaire, Gustave Flaubert – tous deux bicentenaires – et de l’ouvrage « L’ivresse artiste » que leur consacre Daniel Salvatore Schiffer  (Ed. Samsa)

Construire sur le mode d’une conférence-projection,  la rencontre s’intitule  » Baudelaire et Flaubert – Sublime dandysme » .

Elle dressera  un portrait croisé, comparatif des deux géants de la Littérature, de ce dandysme – quête du sublime – qu’ils partagent et que le philosophe, spécialiste de la question, étudie avec précision, force références, extraits de correspondances à l’appui, dans son essai,  au titre, directement inspiré de la formule de Guy de Maupassant

L’ivresse artiste, Double portrait – Gustave Flaubert – Charles Baudelaire,  Daniel Salvatore Schiffer, essai, Edition Samsa, février 2021, 306 pp